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Politique de l’emploi
[La politique de l’emploi s’appuie sur des dispositifs créés au fil des besoins, qui restent parfois méconnus longtemps après leur création. Quelle est leur efficacité contre le chômage ? Elle n’est pas toujours évaluée. Le Monde publie une série d’articles sur les aides à l’emploi pour tenter d’estimer ce que l’on en sait – leur objectif initial, leurs résultats.]
L’objectif de l’appareil
Les entreprises qui ont besoin de diversité des genres ont la possibilité de bénéficier d’une aide financière pour intégrer davantage de femmes aux postes traditionnellement occupés par les hommes. Né en 2011 de la fusion de deux autres mécanismes de promotion de l’égalité professionnelle, le contrat pour la diversité des emplois et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (Comeep) finance des actions de promotion des femmes dans l’entreprise et de promotion de la diversité des métiers.
Ce contrat est ouvert à tous les employeurs de droit privé, sans aucun nombre de salariés, afin de financer la formation et l’adaptation au lieu de travail dans des métiers jusqu’alors principalement occupés par des hommes. De nature très diverse, ces mesures peuvent être individuelles ou collectives : actions de sensibilisation du personnel à l’égalité professionnelle, installation de toilettes séparées, formation pour l’accès à un poste de responsabilité, acquisition de matériel pour faciliter le transport de charges physiques, etc.
Au sein des laboratoires M&L, filiale de L’Occitane, ce contrat a été utilisé en 2016 pour financer des programmes de leadership pour une dizaine d’employés jusqu’à 50% par l’Etat. La direction au sein de l’entreprise était déjà féminisée : 53 % des femmes cadres et 58 % des salariés. « Pour étendre cette culture de gestion mixte, il nous a semblé important de développer ces programmes dans la continuité », justifié au micro de Fréquence mistrale le directeur général de L’Occitane Jean-François Godinec.
Retrouvez nos articles sur l’évaluation de la politique de l’emploi
Diversité par le haut, mais aussi par le bas. Sur son site d’Arinthod, dans le Jura, le fabricant de jouets Smoby a profité à deux reprises de ce contrat pour former des opératrices de production sur des machines de soufflage et financer la robotisation d’une partie du processus de production. Objectif déclaré : élargir son bassin de main-d’œuvre à ce poste, traditionnellement occupé par des hommes.
C’est aussi pour élargir son bassin de recrutement que la VOA Verrerie d’Albi, qui ne comptait que 10% de femmes dans ses effectifs, a mobilisé ce contrat pour financer une partie de la formation des demandeurs d’emploi sur des postes de conducteurs de ligne, d’experts en sinistres ou de caristes, rapporte le quotidien La Dépêche. Mais De nombreuses professions ont également du mal à attirer des candidats masculins. Toutefois, ce soutien à la diversité des genres ne concerne que les salariées, à l’exception toutefois des actions de sensibilisation et de formation du personnel qui peuvent concerner les hommes.
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