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<p class="article__paragraph ">C&rsquo;est un travail où les jours <em>« Commencez souvent à 7h du matin &#8211; ou plus tôt &#8211; et ne vous arrêtez pas avant 19h, 20h, voire au-delà »</em>. Cependant, la durée moyenne de travail des aides à domicile n&rsquo;est que de 25 heures par semaine, et le travail à temps partiel est répandu (il concerne 64 % des salariés). Mais la fragmentation des missions réalisées auprès des personnes en perte d&rsquo;autonomie élargit considérablement les horaires de travail.</p>
<p class="article__paragraph ">Ce métier quasi exclusivement féminin (99 %), aux multiples modes d&#8217;emploi (avec un employeur privé, une structure publique ou privée), est aussi marqué par d&rsquo;importantes pénibilités, tant physiques que psychologiques. <em>« C&rsquo;est un travail qui s&rsquo;use, dans lequel on ne dure pas. »</em> Ceci pour une rémunération particulièrement faible : en moyenne, 874 euros par mois en 2019.</p>
<p class="article__paragraph ">Le tableau dressé par les économistes François-Xavier Devetter et Emmanuelle Puissant et la sociologue Annie Dussuet est l&rsquo;un des plus sombres. Dans leur travail <em>Aide à domicile, un métier en retard</em>les trois universitaires prennent le pouls d&rsquo;une profession plongée dans une situation préoccupante, avec l&rsquo;ambition de comprendre les blocages à l&rsquo;œuvre et d&rsquo;identifier les changements nécessaires pour <em>« sortir de l&rsquo;impasse »</em>.</p>
<p class="article__paragraph ">S&rsquo;ils rappellent que des changements importants ont été opérés depuis une trentaine d&rsquo;années (structuration de la profession, développement des financements, etc.), les auteurs estiment que les conditions de travail et d&#8217;emploi sont particulièrement difficiles à améliorer. C&rsquo;est notamment le fait, à leurs yeux, d&rsquo;un manque de reconnaissance de la profession au sein de la société. Les savoirs et savoir-faire sont rendus invisibles, les complexités du métier niées.</p>
<h2 class="article__sub-title">Près de 600 000 employés</h2>
<p class="article__paragraph "><em>« La croyance que le travail à domicile mobilise avant tout des compétences féminines et « naturelles » invalide le besoin de qualification et, par conséquent, la légitimité de définir des niveaux de salaire au-dessus du SMIC »</em>, soulignent-ils. Un poids de représentations qui se mêle à des arbitrages financiers défavorables à la profession. <em>« Le déni de la valeur et de la complexité du travail nécessaire (…) résulte du choix des politiques publiques, ainsi que des pratiques de gestion du personnel et d&rsquo;organisation du travail s&rsquo;inscrivant dans une logique de réduction du coût du travail. »</em></p>
<p class="article__paragraph ">Tout concourt donc à une <em>« industrialisation »</em> des services rendus, ce qui est préjudiciable aux aides à domicile comme aux personnes aidées. Les interventions sont chronométrées, raccourcies, et les temps considérés comme <em>« improductif »</em> (échanges avec les personnes aidées, etc.), bien que nécessaires, ont tendance à ne pas être rémunérés.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/emploi/article/2023/06/08/aide-a-domicile-un-metier-en-souffrance-une-profession-dans-l-impasse_6176675_1698637.html">Source link </a></p>

« Aide ménagère, un métier en souffrance » : un métier dans l’impasse
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