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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/03/A-Rennes-des-pecheurs-expriment-le-ras-le-bol-dun-metier-en.jpg" alt="Lors d'une manifestation de pêcheurs, à Rennes, mercredi 22 mars 2023." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/03/A-Rennes-des-pecheurs-expriment-le-ras-le-bol-dun-metier-en.jpg" alt="Lors d'une manifestation de pêcheurs, à Rennes, mercredi 22 mars 2023." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Lors d&rsquo;une manifestation de pêcheurs, à Rennes, mercredi 22 mars 2023. <span class="article__credit" aria-hidden="true">DAMIEN MEYER / AFP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Une fusée de détresse percute le ciel de Rennes. Puis d&rsquo;autres, mercredi 22 mars au matin. Les 500 pêcheurs massés sur l&rsquo;esplanade Charles-de-Gaulle veulent se faire entendre <em>« le ras-le-bol d&rsquo;un métier en danger »</em>. Ces professionnels se sont rencontrés par le biais de boucles d&rsquo;e-mails. Ils viennent des Pays de la Loire, de Normandie, mais surtout de Bretagne, première région maritime du pays.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Dans le Calvados, trois générations de marins racontent l&rsquo;évolution du métier : « Pour les anciens, un bon pêcheur devait être costaud ! » </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Parmi eux : Simon Le Gurun, patron de la <em>Keinvor</em>un fileyeur de Quiberon (Morbihan) employant deux marins. <em>« Nous venons crier notre colère face à toutes ces contraintes qui tuent la pêche française. Il y en a tellement que je ne sais pas par où commencer. »</em>agace les quarantenaires<em>. </em>Alors il commence par celui qui <em>« pourrit »</em> tous les jours : le prix du carburant. Le litre de gazole dépasse aujourd&rsquo;hui 83 centimes d&rsquo;euro, quand il oscillait autour de 50 centimes ces dix dernières années. Un petit navire comme le <em>Keinvor </em>avale 300 litres par sortie.</p>
<p class="article__paragraph ">Selon les pêcheurs, leurs chargements ont gonflé, en moyenne, de 35 % ces derniers mois. La hausse du prix du carburant a cependant été contenue par le soutien, prolongé jusqu&rsquo;en octobre 2022, du gouvernement à hauteur de 20 centimes le litre. <em>« Ces aides sont temporaires. Nous voulons travailler sereinement avec de la visibilité »,</em> poursuit Grégory Métayer, président du comité départemental de la pêche maritime et de l&rsquo;élevage marin des Côtes-d&rsquo;Armor.</p>
<h2 class="article__sub-title">Covid-19, puis Brexit</h2>
<p class="article__paragraph ">Le secteur sort de plusieurs années de turbulences, après le Covid-19, mais aussi le Brexit, qui a imposé d&rsquo;âpres négociations pour arracher les licences nécessaires à la pêche dans les eaux britanniques. Surtout, les professionnels s&rsquo;agacent de vivre au rythme des quotas annuels imposés par l&rsquo;Union européenne pour préserver la ressource, mais aussi des restrictions de zones de pêche.</p>
<p class="article__paragraph ">Bruxelles travaille à l&rsquo;interdiction de la pratique généralisée du chalutage dans les aires marines protégées. Une partie du Golfe de Gascogne est concernée. Lundi 20 mars, le Conseil d&rsquo;État, saisi par trois associations, a ordonné au gouvernement d&rsquo;agir pour préserver les cétacés menacés, à nouveau, dans le golfe de Gascogne.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> L&rsquo;Etat a six mois pour mettre fin au carnage des dauphins en France </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Pêcheur de coquilles Saint-Jacques en Manche, Grégory Métayer s&rsquo;inquiète des restrictions imposées par le futur parc éolien de la baie de Saint-Brieuc. D&rsquo;autant que le gouvernement envisage de développer une cinquantaine d&rsquo;installations de ce type au large des côtes françaises dans les années à venir. Le marin dit : <em>« Comment inciter les jeunes à s&rsquo;installer alors qu&rsquo;on est incapable de leur dire où ils peuvent pêcher ni dans quelle mesure. Il est temps de taper du poing sur la table ! »</em></p>
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A Rennes, des pêcheurs expriment « le ras-le-bol d’un métier en danger »
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