à Ratier-Figeac, le mouvement de contestation s’enlise

0b59c0f 1657098269959 000 Mt7t9

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<figure class&equals;"article&lowbar;&lowbar;media"> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;07&sol;a-Ratier-Figeac-le-mouvement-de-contestation-senlise&period;jpg" alt&equals;"Dans l'usine Ratier-Figeac &lpar;Lot&rpar;&comma; en 2017&period;" width&equals;"664" height&equals;"443" &sol;> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;07&sol;a-Ratier-Figeac-le-mouvement-de-contestation-senlise&period;jpg" alt&equals;"Dans l'usine Ratier-Figeac &lpar;Lot&rpar;&comma; en 2017&period;" &sol;><figcaption class&equals;"article&lowbar;&lowbar;legend" aria-hidden&equals;"true">Dans l&rsquo&semi;usine Ratier-Figeac &lpar;Lot&rpar;&comma; en 2017&period; <span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;credit" aria-hidden&equals;"true">PASCAL PAVÁNI &sol; AFP<&sol;span> <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Cela fait trois semaines que nous sommes ici&period; Nous n&rsquo&semi;allons pas arrêter la grève et repartir sans rien&period; Nous sommes vraiment motivés pour faire bouger les choses »<&sol;em>précise Cédric&comma; contrôleur en maintenance pales chez Ratier-Figeac&comma; un sous-traitant aéronautique qui emploie 1 300 personnes à Figeac dans le Lot&period; <em>« A un moment donné&comma; il faut se mettre dans la tête que les prix ont monté en flèche »<&sol;em>insiste ce salarié qui gagne 2 080 euros bruts par mois&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> « Ça bouge partout » &colon; sous l&rsquo&semi;effet de l&rsquo&semi;inflation&comma; les mobilisations salariales se multiplient en France <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Cependant&comma; j&rsquo&semi;étais content de rejoindre une grande entreprise et je n&rsquo&semi;avais pas négocié mon salaire&period; Mais aujourd&rsquo&semi;hui&comma; c&rsquo&semi;est un tout&comma; et je me demande si le jeu en vaut la chandelle&period;<&sol;em>ajoute-t-il&comma; avant de préciser&period; <em>« Nous sommes moins payés que chez Airbus&period; Oui&comma; mais les prix des logements ne sont plus abordables&period; Nous avons dû&comma; avec ma femme&comma; nous éloigner d&rsquo&semi;une quarantaine de kilomètres de Figeac pour trouver une maison&period; »<&sol;em><&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Ce salarié de 37 ans&comma; qui a rejoint ce fabricant d&rsquo&semi;hélices et d&rsquo&semi;équipements de cockpit &lpar;mini-manches&comma; palonniers&comma; manettes des gaz&rpar; en 2014 en tant qu&rsquo&semi;intérimaire&comma; a rejoint le mouvement de contestation lancé le 17 juin par des ouvriers pour l&rsquo&semi;augmentation dans leur salaire&period; Chaque matin&comma; dès 7h30&comma; Cédric rejoint les rangs des salariés en colère qui se rassemblent dans la cour d&rsquo&semi;honneur&comma; derrière une banderole sur laquelle sont inscrits les mots<em> « mal payé&comma; surmené&comma; méprisé »<&sol;em> sont écrits en lettres noires sur fond blanc&comma; bloquant les lignes de production de l&rsquo&semi;équipementier&comma; propriété de l&rsquo&semi;américain Collins Aerospace&comma; filiale du groupe Raytheon Technologies&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Historique<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Le refus de la direction de placer l&rsquo&semi;augmentation des salaires en tête des sujets prioritaires de la réunion du comité social et économique &lpar;CSE&rpar; a mis le feu aux poudres&period; La CGT&comma; principale organisation syndicale&comma; a quitté la table des discussions le 17 juin pour informer les salariés réunis devant les bâtiments&period; Dans la foulée&comma; ils ont voté en assemblée générale une grève illimitée pour réclamer 300 euros bruts par mois&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> L&rsquo&semi;inflation est au plus haut en France&comma; et les mobilisations pour des augmentations de salaire se multiplient <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">La direction&comma; de son côté&comma; n&rsquo&semi;a pas cédé&comma; s&rsquo&semi;en tenant à sa position &colon; elle prévoit une augmentation de salaire de 2&comma;8 &percnt;&period; Pas assez pour la CGT&comma; compte tenu des bons résultats du groupe &colon; un bénéfice net de 9 millions d&rsquo&semi;euros en 2020&comma; 36 millions d&rsquo&semi;euros en 2021&period; <em>« Les négociations sont fructueuses pour les autres sites du groupe&period; Pourtant&comma; nous&comma; depuis sept ans&comma; nous n&rsquo&semi;avons pas eu d&rsquo&semi;augmentation du salaire plancher »<&sol;em>regrette Fabien Trayaud&comma; opérateur au centre d&rsquo&semi;usinage et délégué syndical CGT&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Afin de trouver une issue à ce premier conflit&comma; historique par sa durée&comma; les salariés <em>« ont changé de ton »<&sol;em>1<sup>euh<&sol;sup> juillet&comma; revoit leur proposition &colon; ils réclament désormais un engagement écrit pour que l&rsquo&semi;ancienneté soit calculée sur le salaire de base et non plus sur le revenu minimum hiérarchique&period; <em>« On perd entre 150 et 200 euros tous les mois »<&sol;em>&comma; justifie le représentant syndical&period; Autre proposition mise sur la table afin d&rsquo&semi;engager&comma; à nouveau&comma; des discussions avec le groupe &colon; une augmentation de 60 euros à 140 euros par mois calculée en fonction du montant des salaires&period;<em> « Les employés sont épuisés&period; Nous devons trouver une solution « <&sol;em>&comma; insiste M&period; Trayaud&period; Contacté par <em>le monde<&sol;em>la direction n&rsquo&semi;a pas répondu à notre demande&period;<&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;economie&sol;article&sol;2022&sol;07&sol;06&sol;hausse-des-salaires-chez-ratier-figeac-le-mouvement-de-protestation-s-enlise&lowbar;6133574&lowbar;3234&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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