A Nevers, la seule maternité du département ferme temporairement ses portes

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<figure class&equals;"article&lowbar;&lowbar;media"><img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;04&sol;A-Nevers-la-seule-maternite-du-departement-ferme-temporairement-ses&period;jpg" alt&equals;"Manifestation contre la fermeture de la maternité devant l'hôpital de Nevers&comma; 15 avril 2022" width&equals;"664" height&equals;"443" &sol;> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;04&sol;A-Nevers-la-seule-maternite-du-departement-ferme-temporairement-ses&period;jpg" alt&equals;"Manifestation contre la fermeture de la maternité devant l'hôpital de Nevers&comma; 15 avril 2022" &sol;><figcaption class&equals;"article&lowbar;&lowbar;legend" aria-hidden&equals;"true">Manifestation contre la fermeture de la maternité devant l&rsquo&semi;hôpital de Nevers&comma; 15 avril 2022 <span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;credit" aria-hidden&equals;"true">JEAN-LUC LUISSEN POUR « MONDE »<&sol;span> <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">La situation est inédite&period; A partir du lundi 11 avril&comma; la maternité de l&rsquo&semi;agglomération de Nevers &lpar;CHAN&rpar; est fermée&period; Quatorze sages-femmes du service sont en arrêt maladie et l&rsquo&semi;agence régionale de santé &lpar;ARS&rpar; Bourgogne-Franche-Comté a dû faire appel à une réserve médicale&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Actuellement&comma; seules des mesures d&rsquo&semi;urgence sont prises&period; <em>« On peut encore accepter les femmes qui sont sur le point d&rsquo&semi;accoucher&comma;<&sol;em> dit Victoria Simonetta&comma; responsable des relations publiques du CHAN&period; <em>Lorsque le travail n&rsquo&semi;est pas à un stade avancé&comma; les patientes sont transférées à la maternité la plus proche&period; »<&sol;em> La maternité de Nevers est la seule du département de la Nièvre après de nombreuses fermetures depuis une quinzaine d&rsquo&semi;années&period; Entre lundi et mercredi&comma; quinze femmes qui devaient accoucher ont été transférées dans les maternités de Moulin ou Montluçon &lpar;Allier&rpar;&comma; Bourges&comma; Auxerre ou Dijon&comma; dont les plus proches se trouvaient à environ une heure de route de Nevers&period;<&sol;p>&NewLine;<figure class&equals;"article&lowbar;&lowbar;media"><img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;04&sol;1650277549&lowbar;751&lowbar;A-Nevers-la-seule-maternite-du-departement-ferme-temporairement-ses&period;jpg" alt&equals;"Manifestation contre la fermeture de la maternité devant la maternité de l'hôpital Neverska&comma; le 15 avril 2022&period;" width&equals;"664" height&equals;"443" &sol;> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;04&sol;1650277549&lowbar;751&lowbar;A-Nevers-la-seule-maternite-du-departement-ferme-temporairement-ses&period;jpg" alt&equals;"Manifestation contre la fermeture de la maternité devant la maternité de l'hôpital Neverska&comma; le 15 avril 2022&period;" &sol;><figcaption class&equals;"article&lowbar;&lowbar;legend" aria-hidden&equals;"true">Manifestation contre la fermeture de la maternité devant la maternité de l&rsquo&semi;hôpital Neverska&comma; le 15 avril 2022&period; <span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;credit" aria-hidden&equals;"true">JEAN-LUC LUISSEN POUR « MONDE »<&sol;span> <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Guillaume Rameau fait partie des membres de l&rsquo&semi;équipe interpellés depuis lundi&period; Il dit qu&rsquo&semi;il est arrivé <em>« à la fin » <&sol;em>physiquement&period; <em>« Nous alertons sur la situation depuis des mois&comma;<&sol;em> il explique&period;<em> Depuis septembre&comma; nous avons eu dix abandons sur vingt-quatre sages-femmes&period; »<&sol;em> Pour lui <em>« trop &ZeroWidthSpace;&ZeroWidthSpace;tomber »<&sol;em> tombe début avril lorsque la direction annonce que le service pourra désormais fonctionner avec deux sages-femmes de jour&period; Au départ&comma; la maternité&comma; qui réalise plus de 1 100 accouchements par an&comma; employait cinq personnes par jour&period; Un ratio qui est tombé à quatre en janvier&comma; puis à trois&comma; et enfin à deux récemment&period; <em>« Dans les salles d&rsquo&semi;accouchement&comma; on peut voir jusqu&rsquo&semi;à six patientes par jour&period; Ajoutez à cela les conséquences de l&rsquo&semi;accouchement&comma; les consultations d&rsquo&semi;urgence&period; Deux sages-femmes pour gérer tout ça &quest; C&rsquo&semi;est un rythme insoutenable qui ne garantit pas la sécurité des femmes&period;<&sol;em>explique la maïeutique&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Pression psychologique<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Selon la direction&comma; la grande majorité des arrêts de travail ont été déposés le lundi 11 avril&period; Avant de craquer&comma; Guillaume Rameau raconte avoir passé le week-end avant son arrêt à courir entre les salles d&rsquo&semi;accouchement &colon; <em>« J&rsquo&semi;ai dit aux patients &colon; « Je reviens dans dix minutes »&comma; et je suis revenu au bout d&rsquo&semi;une heure et demie&period; Nous sommes obligés de passer beaucoup moins de temps avec les femmes&period; »<&sol;em> David Boucher&comma; secrétaire de section CFDT CHAN&comma; insiste &colon;<em> « Ce n&rsquo&semi;est pas un mouvement de grève&period; Ce n&rsquo&semi;est pas un caprice&period; Lundi matin&comma; les soignants n&rsquo&semi;en pouvaient plus&period; Beaucoup sont soignés&period; »<&sol;em><&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title"> Lire aussi <&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> « Un métier passionnant&comma; des conditions déplorables » &colon; une nuit avec les sages-femmes d&rsquo&semi;une maternité de Nancy <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Certaines sages-femmes<&sol;em> <em>enchaînés à des quarts de treize heures&comma; travaillant les week-ends&comma; les nuits&comma; <&sol;em>dit un représentant syndical&period;<em> Ils ont duré neuf mois&comma; avec des collègues un tiers de moins&period; Là&comma; il est tombé en panne&period; »<&sol;em> Il met également en avant la pression psychologique sur les salariés &colon;<em> « Ils travaillent constamment avec l&rsquo&semi;épée de Damoclès suspendue au-dessus de leur tête&period; La vie des femmes et des enfants est en danger&period; Et si c&rsquo&semi;est le cas&comma; ce seront les sages-femmes qui seront à blâmer&period; »<&sol;em><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 54&comma;88&percnt; de cet article à lire&period; De plus uniquement pour les abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;societe&sol;article&sol;2022&sol;04&sol;18&sol;a-nevers-la-seule-maternite-du-departement-ferme-ses-portes-temporairement&lowbar;6122578&lowbar;3224&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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