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<figure class="article__media"><img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/02/A-Chronopost-la-greve-des-sans-papiers-senlise.jpg" alt="Manifestation des grévistes sans-papiers de l'agence Chronopost d'Alfortville (Val-de-Marne), le 31 janvier 2022. Ils sont en grève depuis début décembre 2021." width="664" height="443"/><noscript> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/02/A-Chronopost-la-greve-des-sans-papiers-senlise.jpg" alt="Manifestation des grévistes sans-papiers de l'agence Chronopost d'Alfortville (Val-de-Marne), le 31 janvier 2022. Ils sont en grève depuis début décembre 2021."/></noscript><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Manifestation des grévistes sans-papiers de l&rsquo;agence Chronopost d&rsquo;Alfortville (Val-de-Marne), le 31 janvier 2022. Ils sont en grève depuis début décembre 2021. <span class="article__credit" aria-hidden="true">AGNES DHERBEYS / MYOP POUR « LE MONDE »</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Deux ans et demi après un conflit de neuf mois ayant abouti à la régularisation de 27 salariés sans papiers qui ont travaillé pour Chronopost à Alfortville (Val-de-Marne) et de 47 issus d&rsquo;autres entreprises venus rejoindre le piquet de grève, l L&rsquo;histoire se répète.</p>
<p class="article__paragraph ">Devant l&rsquo;agence Chronopost d&rsquo;Alfortville, une vingtaine de sans-papiers y ayant travaillé, rejoints par des dizaines d&rsquo;autres, tiennent, depuis le 7 décembre 2021, un piquet de grève, jour et nuit. Un autre, d&rsquo;environ 80 personnes, dont une soixantaine de travailleurs de DPD (Dynamic Parcel Distribution), se situe devant le site de cette autre filiale du groupe La Poste<b>, </b>à Coudray-Montceaux (Essonne), depuis le 8 novembre 2021. Leur revendication : obtenir leur régularisation.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article reserve a nos abonnes</span></span> Plusieurs centaines de travailleurs sans papiers en grève à l&rsquo;appel de la CGT </span> </section>
<p class="article__paragraph ">La plupart du temps, ces travailleurs utilisaient des alias (ils empruntent les papiers d&rsquo;un membre de la famille ou d&rsquo;une connaissance en règle,<strong> </strong>rembourse souvent le versement d&rsquo;une somme d&rsquo;argent) pour obtenir des missions d&rsquo;intérim, notamment chez Derichebourg Intérim. <em>« La plupart des sans-papiers de DPD ont travaillé plusieurs mois, voire deux ans pour certains, avec des contrats d&rsquo;intérim se renouvelant d&rsquo;une semaine à l&rsquo;autre »,</em> explique Giorgio Stassi, secrétaire de SUD-PTT Essonne.</p>
<h2 class="article__sub-title">« Je ne veux plus être traité comme un esclave »</h2>
<p class="article__paragraph ">Malgré le froid et la pluie, malgré l&rsquo;absence de signes positifs sur leur éventuelle régularisation, ils restent sur place entre deux manifestations, dormants dans des abris de fortune, sur le trottoir. <em>« Je n&rsquo;ai plus envie de travailler sans papiers. Je ne veux plus être traité comme un esclave. Je veux mes droits, </em>explique Aboubacar Dembélé, un Malien de 29 ans, qui a déchargé les camions de colis chez Chronopost de mars 2020 à décembre 2021. Ils sont soutenus par les syndicats SUD-PTT et Solidaires, par le Collectif des travailleurs sans papiers de Vitry-sur- Seine (Val-de-Marne) ainsi que par plusieurs partis et organisations.</p>
<p class="article__paragraph ">M. Dembélé raconte ce qu&rsquo;était son quotidien.<i> </i><em>« Le lundi, on me faisait venir juste pour une heure, de 5 h 45 à 6 h 45</em>, se souvient-il. S<em>achant que je mettais deux heures trente pour y aller. »</em> Puis, du mardi au samedi, il travaillait <em>« à partir de 1 heure, ou 2 heures, ou 3 heures du matin, jusqu&rsquo;à 7 h 30 ». </em>salaire :<em> De 700 à 800 euros. » </em>Il devait décharger les colis des camions, les trier, les mettre sur des chariots, puis les poser sur des tapis roulants. Le tout, dans un stress permanent.<em> « Le chef était tout le temps sur mon dos, repétant : « Allez, allez », </em>raconte M. Dembele. <em>Il y avait un bouton d&rsquo;arrêt d&rsquo;urgence sur les tapis au cas où on était débordé. » </em>Mais l&rsquo;actionner est risqué.<em> « J&rsquo;ai appuye une fois. Le lendemain, j&rsquo;ai reçu un SMS de fin de mission. »</em></p>
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A Chronopost, la grève des sans-papiers s’enlise
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- Categories: emploi
- Tags: Chronopostdesgrèvesanspapierssenlise
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