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Les bonnes nouvelles continuent de tomber sur le front de l’emploi. Au quatrième trimestre 2021, le nombre de chômeurs, au sens du Bureau international du travail (BIT), a diminué de 189 000 par rapport aux trois mois précédents, se montant désormais à 2 239 millions, selon les statistiques publiées, par vendredi 18 février l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Le taux de chômage, lui, était reculé de 0,6 point, à 7,4 %, soit le ratio le plus faible depuis 2008. Cet indicateur est proche de l’objectif qu’Emmanuel Macron s’est fixé au début du quinquennat : redescendre à 7 % en 2022.
Si l’on raisonne par tranches d’âge, la décrue est spectaculaire pour les jeunes : le taux de chômage des 15-24 ans dégringole de 3.6 points, à 15.9%, ce qui ne s’était pas vu depuis le début des années 2000, d’après l’Insee. Autre évolution positive : la part des personnes de 15 à 64 ans qui occupaient un emploi progresse de 0,2 point, battant un nouveau record à 67,8 %.
Ces tendances sont toutefois un peu assombries par des données moins brillantes. D’abord, la proportion des 15-29 ans qui ne sont ni en activité ni en formation est repartie à la hausse (+ 0,5 point) entre début octobre et fin décembre 2021. En outre, le « halo autour du chômage » s’est légèrement étendu durant la même période, cette notion désignant les inactifs qui souhaitent avoir un poste, mais ne sont pas renvoyés comme des chômeurs, faute de remplir les critères du BIT (faire des recherches, être disponibles).
Bilan très positif
Le bilan d’ensemble n’en demeure pas moins très positif, pour Elisabeth Borne. « Personne n’imaginait qu’on pouvait avoir de tels résultats en sortant d’une des crises économiques les plus graves qu’on ait connu au cours des dernières décennies », a déclaré la ministre du travail, vendredi matin, sur France Inter.
La baisse du taux de chômage est en phase avec la force exubérante de la marche du travail. Au dernier trimestre 2021, les effectifs dans le secteur privé se sont accumulés de près de 107 000 (+ 648 000 sur l’ensemble de l’année écoulée). Aujourd’hui, ils se trouvent à un niveau plus élevé que celui de la fin 2019.
Un tel dynamisme tient, bien sûr, au redémarrage foudroyant de l’activité. Sur les trois derniers mois de 2021, le PIB se situe au-dessus du seuil atteint avant la crise sanitaire. L’emploi, de son côté, s’est hissé à un point encore plus haut. Ce décalage intrigue nombre d’experts : si les bataillons de travailleurs s’étoffent plus vite que le volume de richesses fabriquées, c’est le signe que la productivité ralentit.
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