[ad_1]
Droit social. Après la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 permettant au Comité Social et Economique (CSE) d’être informé/consulté sur « les conséquences environnementales de l’activité de l’entreprise »trois syndicats patronaux (Medef, CPME, Union des entreprises locales) et deux confédérations (CFDT, CFTC) ont signé un accord national interprofessionnel (ANI), conclu le 11 avril, sur un thème très innovant pour eux « relatif à la transition écologique et au dialogue social ».
Dans les deux cas, le « Jamais assez » passé un bon moment. La loi ne prévoit-elle ni consultation spécifique ni nouvelles sanctions pénales ? Horreur et damnation au pays de l’hyper-pénalisation. L’ANI d’une cinquantaine de pages ne débute pas par la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) à l’horizon 2030, mais présente simplement « repères juridiques »Alors « des repères concrets pour nourrir le dialogue social » avec « actions par domaine : ressources humaines ; organisation de la production; achats responsables », pas de nouvelles obligations ? Pas d’intérêt.
Mais cet impératif catégorique du XXIe siècle est-il aussi connu des employeurs et des délégués syndicaux que les conditions de travail ou les salaires ? Gaz à effet de serre ? La biodiversité ? Les entreprises françaises ne se limitent pas à TotalEnergies et Danone, avec leurs experts de haut niveau, de part et d’autre.
Alors oui, dans la lignée de ces ANI qui se veulent un TGV pour les grandes entreprises bien équipées et un omnibus pour les PME, il se veut un modeste mode d’emploi en forme d’acculturation pour ces dernières, dont beaucoup renouvellent ce année leur comité social et économique.
« C’est celui qui fait qui sait »
Avec, dans la droite ligne de la socialisation de nos entreprises, un changement majeur. « Avoir pour mission d’assurer l’expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions prises par l’employeur », le CSE traite depuis 1946 de deux problématiques internes à l’entreprise : économique et sociale. Ce double dialogue interne devenant sociétal, l’émergence du thème de la « transition écologique » modifie sa raison d’être. Mais dans combien de nos PME les deux partenaires sont-ils équipés pour le faire ?
Alors, pour éviter les débats idéologiques clivants sur ce thème idéal pour créer des conflits, l’ANI décline le principe de proximité : « C’est celui qui fait qui sait. » Chercher sur place, dans l’établissement, des solutions à des problèmes très concrets, avec la relance du droit d’expression directe et collective, et des élus locaux. Et une formation nécessaire, des deux côtés et si possible commune.
Il vous reste 29,43% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link