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Il est temps de voter pour les travailleurs des plateformes de mobilité, qui, pour la première fois, éliront leurs représentants, du 9 au 16 mai. Sept organisations et syndicats sont candidats au collège des voitures de transport avec chauffeur (VTC), neuf pour celui des livreurs à deux roues. Les listes qui ont obtenu au moins 5 % des voix lors de cette élection (8 % lors des élections suivantes) peuvent chacune nommer trois membres pour siéger aux réunions de négociation. Ils bénéficieront d’une protection en cas de rupture de leur contrat commercial avec la plateforme qui ne doit pas résulter de leur activité de représentants. Un système calqué sur la protection des représentants des travailleurs.
Cinq organisations fonctionnent dans les deux collèges : la CFTC, FO, l’UNSA, les Unions-Indépendants (dont la CFDT est membre fondateur) et la Fédération Nationale des Autoentrepreneurs et Microentrepreneurs (FNAE). Par ailleurs, dans le secteur VTC, l’Association des chauffeurs indépendants lyonnais (ACIL) et l’association des VTC de France sont également candidates.
Le FNTR se présente aux livreurs
Parmi les livreurs figurent également la CGT, SUD-Commerces et Services et la Confédération Nationale de Solidarité Ouvrière (CNT-SO), ainsi que la Fédération Nationale du Transport Routier (FNTR). La présence de cette organisation patronale peut sembler curieuse. Erwan Poumeroulie, responsable des affaires juridiques et sociales, rappelle que la fédération « défend l’entreprise » et les travailleurs de plateforme ont souvent le statut d’auto-entrepreneur.
« Notre secteur compte des entreprises qui emploient des coursiers salariés à vélo ou à moto, dit M. Poumeroulie. Si certains travailleurs des plateformes ont une activité qui, dans la pratique, se réfère au travail salarié, il faut s’assurer que le principe du travail salarié est appliqué pour éviter un phénomène de concurrence déloyale. Les services de l’État doivent assurer les contrôles. » Cette confusion entre les sexes a été démontrée en particulier lors du procès pénal de Deliveroo, qui a été lourdement condamné le 19 avril pour « travail illégal » sur la période 2015-2017.
La CNT-SO a décidé de déposer, lundi 9 mai, une demande d’annulation devant le tribunal judiciaire de Paris pour plusieurs motifs.
Cependant, le début des élections risque d’être chaotique. La CNT-SO a décidé de déposer, lundi 9 mai, une demande d’annulation devant le tribunal judiciaire de Paris pour plusieurs raisons, dont « refus » pour le compte de l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE), organisme public créé pour organiser cette élection, « communiquer les listes électorales » aux organisations candidates. L’EPRA se réfère à une délibération de la Commission nationale de l’informatique et des libertés selon laquelle « les deux listes électorales ne peuvent pas être publiées intégralement ». Or « certains travailleurs n’ont pas reçu [l’]identifiant » que l’entreprise organisatrice du vote a dû leur envoyer par e-mail et que c’était pour leur permettre de vérifier leur inscription, dénonce Ludovic Rioux, coordinateur CGT des livreurs de vélos.
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