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Le Parlement européen a créé jeudi une « commission d’enquête » pour enquêter sur les accusations d’utilisation du logiciel espion Pegasus par les gouvernements du bloc, notamment en Hongrie et en Pologne.
Les législateurs ont voté à une écrasante majorité pour « enquêter sur les violations présumées du droit de l’UE dans l’utilisation du logiciel de surveillance par, entre autres, la Hongrie et la Pologne », indique un communiqué.
Le comité de 38 membres « va examiner les lois nationales existantes régissant la surveillance et déterminer si le logiciel espion Pegasus a été utilisé à des fins politiques contre, par exemple, des journalistes, des politiciens et des avocats », a-t-il déclaré.
Le logiciel malveillant Pegasus, créé par la société technologique israélienne NSO Group, a fait l’objet d’une controverse en juillet dernier après qu’une enquête menée en collaboration par plusieurs médias a rapporté qu’une série de gouvernements du monde entier l’avaient utilisé pour espionner les critiques et les opposants.
La Hongrie a été répertoriée par le consortium de journalisme d’investigation comme un utilisateur potentiel de Pegasus, avec des cibles comprenant des journalistes, des avocats et d’autres personnalités publiques.
Un haut responsable du parti au pouvoir en Hongrie Fidesz a confirmé que le pays avait utilisé le logiciel, mais a déclaré qu’il n’avait pas été utilisé pour espionner illégalement les citoyens du pays.
Le puissant chef du parti au pouvoir en Pologne a admis en janvier que le pays avait également acheté le logiciel espion israélien, mais a rejeté les allégations selon lesquelles il était utilisé contre l’opposition.
Citizen Lab, un organisme de surveillance de la cybersécurité basé au Canada, a déclaré que Pegasus avait été utilisé contre des personnalités de l’opposition polonaise.
Pegasus peut transformer les smartphones en appareils d’espionnage de poche, permettant à l’utilisateur de lire les messages de la cible, de suivre leur emplacement et même d’allumer leur caméra et leur microphone à leur insu.
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