La décision est tombée jeudi. En 2017, Lactalis a été impliquée après que plusieurs nourrissons ont reçu un diagnostic de salmonellose. Le 16 février, le groupe a été placé en garde à vue pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires ».
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Lactalis accusé de tromperie aggravée
Lactalis ainsi que Société Célia de Craon ont été mis en examen ce jeudi 16 février pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires ». Par ailleurs, les deux sociétés sont placées sous contrôle judiciaire avec une caution de 30 000 $ chacun. Une décision qui fait suite à l’affaire du lait infantile contaminé. » Cette étape marque le début de l’enquête judiciaire dans laquelle Lactalis s’engagera pleinement en toute transparence. », a indiqué le groupe dans un communiqué.
En 2017, une enquête a été ouverte après 53 nourrissons identifiés étaient infectés par la salmonellose. Une maladie qu’ils ont contractée après avoir consommé des produits pour enfants des marques Milumel ou Picot. Articles fabriqués dans l’usine de Craon, en Mayenne.
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Plusieurs centaines de plaintes
L’année des plaintes, une enquête préliminaire a été ouverte par la santé publique de Paris. Très vite, l’affaire avait viré au scandale politique et industriel. Pour cause, plusieurs grandes enseignes ont reconnu avoir continué à commercialiser les produits même après des rappels successifs.
Dans le cadre de l’affaire, plusieurs centaines de plaintes ont été déposées et plusieurs dizaines de personnes ont été interrogées par les enquêteurs.
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