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A A l’heure où les Français sont appelés à la sobriété, le gouvernement envisagerait de modifier la réglementation en vigueur sur les salaires des patrons d’entreprises publiques, pour trouver un remplaçant au patron d’EDF, Jean-Bernard Lévy. L’État manquerait de candidats pour mener ce chantier exceptionnel qu’est la transition énergétique de notre pays et sa capacité d’adaptation à un monde aux ressources finies, si la rémunération de ce poste majeur ne pouvait dépasser vingt-cinq fois le Smic. par mois.
Mais où sont donc passés tous ces talents issus de nos grandes écoles, parmi les meilleurs du monde, notamment les X-Mines, qui ont d’ailleurs été payés par la nation pendant des années, y compris pendant leurs études, et qui désormais refuseraient occuper ce poste « au service de la nation » pour 450 000 euros par an ?
A l’heure où une nouvelle génération se dit prête à baisser ses revendications salariales en fonction de l’engagement des entreprises, voire à quitter les grandes entreprises pour se concentrer sur des organisations et des métiers qui ont un impact positif sur les enjeux écologiques et sociaux. , un tel renversement soulève des questions. Il nous semblerait incompréhensible qu’une telle décision soit prise aussi rapidement, sans réflexion sur une nouvelle méthodologie de recrutement, plus ouverte, plus rigoureuse, plus transparente pour trouver des candidats industriels compétents, d’exception, mettant l’intérêt général au-dessus de leur intérêt. particulier.
Une boussole salutaire
Par ailleurs, la période d’inflation et de sobriété forcée – particulièrement aiguë pour les producteurs d’énergie – nécessite également de mutualiser les efforts et de freiner la hausse des prix par un meilleur partage des richesses afin que cela n’affecte pas les salariés et les consommateurs les plus vulnérables. précaire.
C’est le cas des bénéfices exceptionnels de Total, qui pourraient conduire à une fiscalité exceptionnelle pour accélérer la transition écologique, comme ce fut le cas pour les mutuelles avec la « taxe Covid ». C’est le cas de la nécessaire sobriété salariale, notamment dans les entreprises publiques, mais aussi dans toutes celles qui s’engagent dans une dynamique de sobriété.
Le plafonnement des salaires des dirigeants d’entreprises publiques nous apparaît donc comme un atout essentiel, une boussole salutaire en temps de crise, qu’il serait incompréhensible de remettre en cause aujourd’hui.
Transparence
Au-delà du cas d’EDF, nous proposons que cet enjeu de sobriété salariale et de juste répartition de la valeur soit même étendu à l’ensemble des entreprises, en mettant en place des mesures clés comme l’obligation de transparence des écarts salariaux entre le plus bas et le plus haut salaire, une fiscalité claire incitation à réduire les écarts de rémunération qui ont explosé depuis 2008, conditionnement de 50% de la part variable de la rémunération des dirigeants à leur performance écologique et sociale validée par un Impact Score, et extension du plafond de rémunération des dirigeants appliqué aux entreprises publiques pour tous entreprises de l’économie sociale et solidaire, alors que certaines d’entre elles respectent déjà un plafond plus strict (1 à 10).
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