Google Analytics peut fournir l’accès aux renseignements américains sur l’accès aux données des utilisateurs français : CNIL

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div>&NewLine;<p>Google Analytics&comma; le service d&rsquo&semi;analyse Web le plus utilisé au monde développé par Google d&rsquo&semi;Alphabet&comma; risque de donner aux services de renseignement américains l&rsquo&semi;accès aux données des internautes français&comma; a déclaré jeudi la CNIL&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Dans une décision ciblant un gestionnaire de site Web français anonyme&comma; le régulateur de la confidentialité des données &&num;8211&semi; l&rsquo&semi;un des plus virulents et influents d&rsquo&semi;Europe &&num;8211&semi; a déclaré que le géant américain de la technologie n&rsquo&semi;avait pas pris suffisamment de mesures pour garantir les droits à la confidentialité des données en vertu de la réglementation de l&rsquo&semi;Union européenne lorsque les données ont été transférées entre L&rsquo&semi;Europe et les États-Unis&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Ces &lpar;mesures&rpar; ne sont pas suffisantes pour exclure l&rsquo&semi;accessibilité de ces données aux services de renseignement américains »&comma; a déclaré le régulateur dans un communiqué&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Il y a donc un risque pour les internautes français qui utilisent ce service et dont les données sont exportées&period; »<&sol;p>&NewLine;<p>La CNIL a déclaré que le gestionnaire du site français en question disposait d&rsquo&semi;un mois pour se conformer à la réglementation européenne et qu&rsquo&semi;il avait émis des injonctions similaires à d&rsquo&semi;autres opérateurs de sites Web&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Google a refusé de commenter la décision de la CNIL&period; La société a précédemment déclaré que Google Analytics ne suivait pas les personnes sur Internet et que les organisations utilisant cet outil avaient le contrôle des données qu&rsquo&semi;elles collectaient&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La décision de la CNIL fait suite à une décision similaire de son homologue autrichienne&comma; faisant suite à des plaintes déposées par noyb &lpar;Non Of Your Business&rpar;&comma; un groupe de défense fondé par l&rsquo&semi;avocat autrichien et militant de la protection de la vie privée Max Schrems&comma; qui a remporté une affaire très médiatisée auprès du plus haut tribunal d&rsquo&semi;Europe en 2020&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La Cour de justice de l&rsquo&semi;Union européenne a alors abandonné un accord de transfert transatlantique de données connu sous le nom de Privacy Shield&comma; sur lequel s&rsquo&semi;appuient des milliers d&rsquo&semi;entreprises pour des services allant de l&rsquo&semi;infrastructure cloud à la paie et aux finances&comma; en raison de préoccupations similaires&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Plusieurs grandes entreprises&comma; dont Google et Facebook de Meta&comma; ont appelé à un accord rapide sur un nouveau pacte transatlantique de transfert de données en raison des risques juridiques qui les guettent&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« A long terme&comma; soit nous avons besoin de protections appropriées aux États-Unis&comma; soit nous nous retrouverons avec des produits séparés pour les États-Unis et l&rsquo&semi;UE »&comma; a déclaré Schrems en réaction à la décision de la CNIL&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Personnellement&comma; je préférerais de meilleures protections aux États-Unis&comma; mais cela dépend du législateur américain &&num;8211&semi; pas de n&rsquo&semi;importe qui en Europe&period; »<&sol;p>&NewLine;<p><em>© Thomson Reuters 2022<&sol;em><&sol;p>&NewLine;<hr&sol;>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;gadgets&period;ndtv&period;com&sol;internet&sol;news&sol;google-analytics-leak-data-access-us-intelligence-france-watchdog-cnil-2762216&num;rss-gadgets-all">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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