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De même qu’une mobilisation inédite chez Decathlon ou Leroy-Merlin a servi de bannière médiatique aux mouvements de revendications salariales de l’automne 2021, de même chez Amazon ces derniers jours, elles illustrent le mécontentement grandissant des salariés qui voient leur budget alourdi par la hausse des prix de l’énergie. et l’inflation à son plus haut niveau depuis 1985 (+4,5% par an).
Regardez les récentes grèves et grèves chez Thales, Dassault Aviation, les magasins Conforama ou les restaurants Flunch, l’absence d’accord lors des négociations annuelles obligatoires chez Renault, Stellantis et Michelin, ou encore la suspension du dialogue social par les syndicats du secteur bancaire à la mi-mars. face au rejet de l’augmentation globale, malgré les résultats historiques.
« Cette année, nous nous attendions à des négociations délicates avec un risque de déception. Cest ce qui est arrivé », a déclaré Coralie Rasche, directrice générale du cabinet de recrutement Walters People, qui a publié une enquête le 31 mars interrogeant les professionnels non exécutifs sur leurs salaires. La moitié d’entre eux estiment avoir reçu des salaires insuffisants. « En général, il y a eu de la croissance, mais surtout moins de 5 %. Or, au niveau actuel de l’inflation, ces 5% sont devenus un nouveau seuil psychologique qui indique au salarié s’il gagne ou perd du pouvoir d’achat. dit M.moi Rakhet.
Il existe un autre indicateur clé : le niveau du salaire minimum, indexé sur l’inflation. Le ministère du Travail vient d’annoncer qu’il devrait mécaniquement passer de 2,4% à 2,6% pour 1est un Mai. Ce sera la troisième augmentation en six mois après la première.est un octobre 2021 (+2,2%) et à partir du 1est un janvier 2022 (+0,9%) Au total, une hausse de 5,5% à 5,7% par rapport à l’automne 2021, pour atteindre en mai 10,82 à 10,85 euros bruts de l’heure, de 1641 à 1646 euros bruts par mois.
« Sentiment d’injustice »
Le reste des salaires n’augmente pas automatiquement, « Plus de gens toucheront le salaire minimum. C’est tout le problème du fractionnement des salaires aux niveaux inférieurs de l’échelle des salaires », souligne Christine Erchel, directrice du Centre de recherche emploi et travail du Conservatoire national des arts et métiers.
« EN 1est un Mai, 147 des 171 affiliés professionnels de plus de 5 000 salariés auront des niveaux qui commenceront en dessous du SMIC ! Nous n’avons jamais été aussi nombreux ! « , Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Bergé, a mis en garde lundi 4 avril au Sénat public, appelant à de nouvelles négociations. En effet, dans de nombreux secteurs (sécurité, coiffure, aviculture, etc.), les accords de revalorisation passés ces derniers mois pour aligner les grilles salariales sont déjà ou vont bientôt redevenir obsolètes.
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