Ce terrible projet d’attentat avant la fin du ramadan contre l’Elysée

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Après cette attaque déjouée de justesse en février dernier, un attentat qui visait l’Élysée a finalement été évité par deux agents d’infiltration. Cinq hommes ont été arrêtés et sont donc accusés d’avoir voulu attaquer le palais. Trois d’entre eux sont soupçonnés d’avoir projeté, en 2019, une attaque djihadiste.

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Plusieurs personnes radicalisées ont planifié un attentat à l’Élysée

Il ne s’agissait pas d’une simple alerte attentat comme dans cette salle de concert, mais d’un véritable attentat qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses. En effet, cinq hommes apparaître ceci lundi 3 avril 2023 devant la cour d’assises des mineurs jusqu’au 19 avril. Ces derniers sont accusés de faire partie d’une « association terroriste de malfaiteurs en vue de préparer des crimes contre les personnes ».

Ils auraient tenté d’attaquer le palais de l’Élysée, c’était alors 4 avril 2019. Tout s’est passé à Chelles, en Seine-et-Marne. Les prévenus prévoyaient de commettre un attentat à l’Élysée juste après ramadan. Mais pour cela, il leur fallait des armes, puisqu’ils prévoyaient d’ouvrir le feu sur les policiers postés devant le palais. Pour cela, les prévenus ont essayé de trouver de l’argent, de acheter une arme. Il fallait aussi recruter autres membres donner les moyens de payer.

Les accusés voulaient obtenir beaucoup de munitions pour faire le sale, pas seulement deux chargeurs », comme l’explique l’initiateur du projet, Alexandre B.39 ans, sur leur Chat privé par télégramme. Il discuta alors avec ses complices : Karim B.42 ans et Mohammed C., 21 ans. Mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est que parmi eux se cachait un agent d’infiltration surnommé Abou Bakr.

C’est cet agent qui a permis de démanteler le groupe. Karim, Mohamed et Alexandre sont actuellement jugés à Paris, deux autres hommes les accompagner. Ils sont soupçonnés de les avoir aidés. L’une des deux personnes est également accusée de « non-dénonciation d’un crime constitutif d’acte de terrorisme ».

Alexandre B : un radicalisé remarqué sur les réseaux

Comment le groupe de terroristes a-t-il été infiltré ? En fait, le Officiers DGSI enquêtait sur les accusés depuis un certain temps. Ce dernier aurait intercepté des messages inquiétants postés par un internaute sous le nom de « Bill Bening ». L’homme était un partisan du djihad armé. Il a partagé sur les réseaux des vidéos terrifiantes de Propagande de Daech.

Très rapidement, la DGSI a pu identifier le suspect. Il s’agissait donc deAlexandre. L’homme était un gardien de stade parisien, originaire de Guadeloupe et converti à l’islam depuis 2002. Sur les réseaux, il a fait savoir qu’il cherchait des armes pour mener une attaque afin de  » laisser une trace de son passage » .

Les enquêteurs ont donc décidé de passer à l’abri pour en savoir plus. Sous le surnom de Abou Mohammed, un cyber-patrouilleur parvient à infiltrer le groupe terroriste. Il a même gagné la confiance d’Alexander B.

Cependant, l’agent DGSI ne peut pas effectuer d’infiltration physique. Pour obtenir plus d’informations, la DGSI fait donc appel au SIAT, le service interministériel d’assistance technique. UN Officier SIAT entre alors en jeu, ce sera  » Abu bakr“. Il sera présenté au groupe par l’agent de la DGSI.

Par la suite, Abu Bakr a rencontré Alexandre. Ce dernier lui a confirmé oralement qu’il préparait un attentat contre l’Élysée » avec d’autres frères » . Il a également indiqué qu’il souhaitait s’en prendre à la police et plus particulièrement aux CRS.

 » J’veux plus qu’ils dorment, j’veux qu’ils soient stressés et qu’ils se demandent à chaque fois quand on va les taper », aurait dit Alexandre lors de repérage.

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Attaque à l’Élysée : Un terroriste de 17 ans rejoint le groupe

Un mois après cette première rencontre, les deux hommes se retrouvent à la Gare du Nord. Alexandre présente à l’agent SIAT son ami Karim, un père radicalisé. Selon Karim, son rêve était de mourir en martyr dans une attaque. Attaque qui serait menée par son émir, un certain Abu Mujahid.

Ce dernier s’appelle en fait Mohamed C, 17 ans à l’époque. Le jeune homme est déjà connu des services de police. Il avait déjà été intercepté par la police en 2017 alors qu’il tentait de rejoindre la Syrie pour combattre dans les rangs de Daech. Il a été placé dans un centre éducatif à Chelles Depuis.

 » Je ne manque pas de motivation, si je veux, je vais agir tout de suitemais j’attends qu’on soit ensemble pour frapper plus fort aurait déclaré l’adolescent sur leur groupe Telegram. L’agent du SIAT le rencontre peu avant son arrestation.

Au cours de cette rencontre, le jeune homme a évoqué de nombreuses cibles potentielles pour lui. Un journaliste de Charlie Hebdol’ambassade de Chine et les églises, entre autres.

L’arrestation et la dissolution du groupe terroriste

L’adolescent était très désireux d’agir. Il considérait même tuer son professeur mener au plus vite l’attaque de l’Élysée.  » Frères, mon souhait est que ce soit fait avant la fin du ramadanc’est tout, je ne peux plus tarder « , avait-il déclaré.

Par la suite, l’agent du SIAT propose alors au groupe de leur fournir des armes. Ils lui donnent ensuite l’argent nécessaire pour acheter de l’armement.

Quelques jours plus tard, les agents leur disent qu’ils ont acheté deux kalachnikovs. Les armes se trouveraient dans une planque rue de Lancry, dans le 10e arrondissement de la capitale. Ils leur donnent alors rendez-vous là-bas, dans cet appartement plein de micros.

C’est après ça que Karim B. et Alexandre B. sont arrêtés. Mohammed C. a également été arrêté de son côté. Les prévenus ont avoué très rapidement les faits alors qu’ils étaient en garde à vue.

 » Le plan était de mourir en martyr en se faisant tirer dessus par la police. Nous voulions mener les attentats au nom de Daech », a expliqué l’adolescente de 17 ans.  » Il n’y a pas de meilleure ciblec’est le symbole même de l’État », a-t-il ajouté en parlant de l’Élysée.

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