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![Le patron d'Amazon a annoncé, mercredi 4 janvier, la plus grande vague de licenciements de l'histoire de l'entreprise basée à Seattle, aux États-Unis.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/01/Amazon-va-supprimer-plus-de-18-000-emplois-y-compris.jpg)
![Le patron d'Amazon a annoncé, mercredi 4 janvier, la plus grande vague de licenciements de l'histoire de l'entreprise basée à Seattle, aux États-Unis.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/01/Amazon-va-supprimer-plus-de-18-000-emplois-y-compris.jpg)
Estimée en novembre 2022 à 10 000 suppressions d’emplois, la vague de licenciements qui touchera Amazon est en fait plus élevée. Dans un message publié sur le site du groupe américain de e-commerce, son directeur général, Andy Jassy, a indiqué qu’Amazon avait revu son estimation à la hausse et « prévoit de supprimer un peu plus de 18 000 emplois », y compris en Europe. Il s’agit de la réduction d’effectifs la plus massive de l’histoire de l’entreprise de Seattle.
Sans préciser la répartition de ces suppressions de postes, le dirigeant, qui précise avoir décidé d’annoncer « cette nouvelle rapidement » parce qu’ils ont été « révélé » par un salarié, mentionne que les salariés concernés « ou leurs représentants, le cas échéant, en Europe » sera contacté par l’entreprise le 18 janvier. Il affirme que les licenciements affecteront principalement les magasins physiques de l’entreprise, qui comprennent Amazon Fresh et Amazon Go, ainsi que certains services internes, tels que les ressources humaines.
« La révision de notre planification annuelle (…) a été plus difficile cette année compte tenu de l’incertitude économique et du fait que nous avons beaucoup embauché ces dernières années »dit encore Amazon.
Croissance anémique par rapport à ses standards
Le groupe de distribution a en effet procédé à de nombreuses embauches pendant la pandémie, afin de répondre à l’explosion de la demande, doublant ainsi ses effectifs mondiaux entre début 2020 et début 2022. Le groupe employait, à fin 2020 septembre, 1,54 million de personnes dans le monde, sans compter les saisonniers recrutés pendant les périodes de forte activité, notamment pendant la période des fêtes.
« Amazon a résisté à des économies incertaines et difficiles dans le passé, et nous continuerons à le faire »assure le patron du groupe américain. « Ces changements nous aideront à poursuivre nos opportunités à long terme avec une structure de coûts plus solide. (…). Les entreprises qui durent longtemps passent par différentes phases. Ils ne sont pas en mode d’expansion massive du personnel chaque année. »il continue.
Amazon a vu son bénéfice net chuter de 9% sur un an au troisième trimestre 2022. Et, pour le dernier trimestre, Amazon anticipait en novembre une croissance anémique selon ses standards, entre 2% et 8% sur un an, et un résultat opérationnel compris entre 0 et 4 milliards de dollars, contre 3,5 milliards pour la même période de 2021. Le groupe doit annoncer ses résultats annuels le 1euh février.
Le secteur technologique en difficulté
Ce plan de suppression d’emplois est le plus important parmi les annonces récentes de réductions d’effectifs affectant le secteur technologique aux États-Unis. Les grandes plateformes au modèle économique basé sur la publicité font face à des coupes budgétaires de la part des annonceurs, qui réduisent leurs dépenses face à l’inflation et à la hausse des taux d’intérêt.
Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé en novembre 2022 la suppression de 11 000 emplois, soit environ 13 % de ses effectifs. Fin août, Snapchat avait supprimé environ 20 % de ses effectifs, soit plus de 1 200 employés. Twitter, racheté en octobre par Elon Musk, a, pour sa part, licencié environ la moitié de ses quelque 7 500 employés.
Le dernier en date, le groupe informatique américain Salesforce, spécialisé dans les solutions de gestion et dans le cloud (« cloud », c’est-à-dire le stockage de données numériques à distance), a annoncé mercredi qu’il allait licencier environ 10% de ses salariés, soit un peu moins de 8.000. gens.
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