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Cahier de bureau. La reprise du télétravail obligatoire en 2022 dans un contexte d’absentéisme croissant incite les défenseurs des droits humains à être vigilants sur le télétravail. Les deux dernières années ont été marquées par un effet « mâchoire » : des temps d’arrêt courts, qui ont été évités grâce à la liberté d’organisation du travail, ont diminué (en 2021, 21 % des télétravailleurs n’ont pas pris d’arrêts maladie), et des temps d’arrêt longs pour les salariés augmenté. épuisé par le travail à distance massif. En 2021, 18 % des licenciements en télétravail sont dus à des risques psychosociaux, contre 13 % pour les autres.
« Le travail à distance augmente l’intensité du travail. Les gens ne font pas de pauses à la maison comme ils le font au bureau.Illustré par Benoit Serre, vice-président adjoint de l’Association nationale des défenseurs des droits humains (ANDRH) et défenseur français des droits humains L’Oréal. De nombreuses entreprises ont dû établir des règles. Chez L’Oréal, la visioconférence avant 9h30 est interdite et limitée à quarante-cinq minutes, il faut donc une pause d’au moins dix minutes entre deux rendez-vous. «
Ainsi, en 2021, 65 % des entreprises ont subi des arrêts prolongés, principalement liés à des traumatismes, des accidents et des troubles psychologiques, selon le baromètre annuel du mutualiste Malakoff Humanis, réalisé du 23 août au 24 septembre 2021 avec la participation de 2 500 salariés et cadres, entreprises privées. entreprises du secteur. Le nombre croissant d’arrêts multiples a touché 41 % des employés.
Le premier défi pour les défenseurs des droits humains est le remplacement des salariés absents, puis la réorganisation de l’entreprise et, dans une moindre mesure, la motivation de ceux qui restent.
Vigilance
Il n’y a pas de réelle crainte de désorganisation car les entreprises ont désormais deux ans d’expérience dans la gestion du télétravail en s’appuyant sur le Covid-19. Les accords révisés intègrent désormais les règles de fonctionnement du télétravail général. Même si tout le monde ne suit pas le même scénario : « Le plus dur se trouve dans les entreprises qui ont peu de fonctionnalités compatibles avec le télétravail. Cela réduit la boîte de moitié et ceux qui sont renvoyés chez eux ont l’impression de ne plus faire partie de l’entreprise. souligne le vice-président adjoint de l’ANDRH… Les salariés en ont aussi marre d’être privés de relations interprofessionnelles. «
La vigilance reste essentielle à la santé des travailleurs… Le télétravail obligatoire, fixé à trois jours, change tout car les salariés passent plus de temps à la maison qu’au bureau. « Sur la base des données du baromètre, le lien entre télétravail et absentéisme est clairement établi : le nombre de dérogations pour les cas contacts devrait diminuer. En revanche, on peut craindre une augmentation du nombre d’arrêts en raison des risques psychosociaux. D’où l’intérêt de limiter l’obligation de télétravail à trois semaines, car la date de fin réduit l’incertitude pour les salariés.» évalue Anne-Sophie Godon, directrice de service chez Malakoff Humanis.
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